Sous le sunlight des tropiques !

Nous voici dans le nord de l’île du sud, dans la région de Tasman où se situe le parc national Abel Tasman. Arrivé sans encombres, nous sommes un peu inquiets, car sur le trajet le camping car a fait de gros « clong » lorsqu’on braquait complètement à droite. Tout a commencé un samedi, et bien sûr le garage était fermé ce jour là. Nous avons donc poussé jusqu’à Motueka,. Après une nuit tranquille dans le seul lieu de la région où le camping gratuit est autorisé (et donc bien bondé, mais heureusement, nous sommes arrivés tôt) , direction le « farmers market » du week end, plutôt pas mal : les enfants goûtent de nouveau au jus de fidjoa (un fruit local) mais ne sont toujours pas emballés par cette saveur (nous, un peu plus), et on profite de la musique live, ainsi que des producteurs locaux pour se réapprovisionner. Il fait beau, il fait chaud, direction ensuite la superbe plage de Little Kaiteriteri : du sable fin, une mer verte et chaude, des rochers… tout le monde adore et se baigne. C’est dans ces moments là qu’on apprécie encore plus de ne pas être en Auvergne au mois de janvier !!!! (désolée pour tous les Auvergnats, on compatit…)

Comme le parc national d’Abel Tasman n’est accessible qu’en bateau ou en randonnée, nous optons pour la première option (en « taxi boat » plus exactement, l’option catamaran ou kayak n’étant malheureusement pas possible avec Zacharie). Départ prévu le lendemain 9h20. On essaiera de prendre rendez vous dans un garage pour le mardi avant de larguer les amarres de la région.

Arrivé au camping, on entreprend d’essayer de soigner notre véhicule : Julien monte le camping car sur cric et démonte les roues pour s’assurer que ce n’est pas une roue mal serrée. Cela semble peu probable, mais c’est aussi l’occasion d’inspecter les plaquettes, les disques et les rotules. Les plaquettes sont mortes, les disques peuvent faire encore un peu, et la rotule, c’est… ce truc là ou celui-ci?
Nos voisins d’emplacement (un couple de Français qui fait un tour du monde) nous proposent un coup de main. Finalement, ils ne savent pas non plus ce qu’est la rotule, mais  c’est l’occasion de discuter et de faire connaissance, d’autant plus qu’ils seront sur le bateau avec nous le lendemain.

Réveil 7h, il pleut. On regarde la météo, les avis sont discordants. On hésite, mais au moment de partir on tente quand même de changer nos billets pour le lendemain, ce serait dommage d’être dans un endroit paradisiaque mais sous la pluie. Aucun problème. On est bien en Nouvelle-Zélande, les choses sont vraiment simples ! Comme on a le temps, on appelle un garage à Motueka pour une révision et, bonne surprise, on peut avoir un rendez vous pour 13h. En plein sur la sieste des enfants, mais tant pis. En déposant le véhicule, on nous annonce plus ou moins 2h de réparation. Il pleut toujours, on n’a pas mangé et il faut trouver un endroit où aller, à pieds, depuis le garage. Anne abandonne ses principes de ne pas aller chez Ronald, et on se retrouve donc, à McDo ! Les enfant ont enfin l’occasion de goûter la grande gastronomie américaine. L’honneur est sauf, ils n’aiment pas. Mais au moins, il y a des jeux pour eux et du wifi pour les parents : les deux heures passent vite pour tout le monde. Le garage nous annonce qu’il n’y a rien à signaler et le bruit a disparu. On passe la soirée avec le couple de Français rencontré la veille, Salomé les ayant invités : « hé, vous venez boire une bière avec mes parents pour l’apéro ? »….

Réveil 7h, encore, mais cette fois, c’est la bonne : il ne pleut pas, on sait pourquoi on doit se dépêcher. Après une demi heure de bateau sous un soleil magnifique et sur une mer limpide, nous débarquons à Anchorage bay. De la passerelle on voit une raie et une myriade de petits poissons. Sur les conseils d’une personne de la compagnie maritime, on décide d’aller dans une baie à 20 minutes de marche à travers le bush. Les photos parlent d’elles même, c’est paradisiaque.

Après le retour en bateau en fin de journée, on prend la route vers la prochaine étape de notre voyage :  4 jours de WWOOFing chez Tim et Kerr, adeptes de permaculture et de jardinage. On vous en dit plus dans le prochain billet !

2 réponses sur “Sous le sunlight des tropiques !”

  1. Que c’est beau ! Merci encore de nous raconter vos aventures.
    Et merci pour la carte postale !
    Mon voyage de mon côté se prépare, décollage début mars pour 2 mois de soleil.
    Gros bisous à tous les 4.

  2. Merci pour votre partage de votre aventure. Très belles les photos. Bisous de l’ile de France ou nous avons eu aussi de beaux paysages…tout est plus beau sous la neige sauf la durée des transports par conséquences. A bientôt

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