Kaikoura ou la vie sauvage

Pour commencer, comme on avait oublié dans l’article précédent, voici une ou deux photos de notre arrivée sur la plage et des montagnes enneigées au réveil.

On a fait une croix sur notre tapis à langer, on a parcouru 150km de route en travaux, et nous voici maintenant au paradis de la faune sauvage. Phoques, mouettes, cormorans sont là, étendus sur des rochers ou en train de jouer dans les vagues. On passera notre tour pour aller voir les baleines en bateau, c’est cher, Zacharie est trop petit et la mer est agitée. En arrivant à la pointe de la péninsule de Kaikoura, on entend parler français. Nous trouvons sur le même parking un couple et leurs 2 enfants de 5 ans et 20 mois, qui étaient avec nous sur le ferry. lls sont pour 9 mois à Rotorua (pour le travail) et profite des congés d’été pour se balader. Comme Simon, l’aîné des enfants, et Salomé sont tous les deux en manque de copains qui parlent français, on décide de se retrouver pour passer l’après midi ensemble. Mais pour le moment, on va faire un shooting de phoques, et une petite balade pour admirer la vue. La région a été touchée par un fort tremblement de terre l’année dernière (nov 2016), et la route pour se rendre à Kaikoura est encore en travaux. Les commerces rouvrent petit à petit, certains sont toujours fermés et on sent que cette première saison touristique est importante pour la ville.

Le lendemain, on prend la route de Christchurch. On voit des otaries et Salomé nous explique toute fière, la différence entre phoques et otaries : les otaries peuvent relever la tête (on n’a pas vérifié sur google, mais c’est sa maitresse qui l’a dit à l’école… ) Arrêt et ballade à Gore’s Bay, c’est magnifique mais on est loin d’être seul. Après s’être fait refouler du camping  complet du bord de mer, on finit dans la driveway de Bryce et Janet plus loin sur la route, perdu au milieu de grands espaces inhabités. Ils ne sont pas là, mais nous rencontrons leurs voisins qui nous disent de disposer de leur jardin, et déposent même des oeufs frais devant notre porte le lendemain matin. On profite de l’espace avec les enfants, et arrivons à Christchurch en début d’après midi. Anne nous a offert 2 nuits dans un AirBnB pour le nouvel an, à nous le luxe !

4 machines à laver plus tard, tout le monde a pris ses marques. Juste pour la culture, Christchurch est la troisième ville néo zélandaise en population (400 000 habitants) et a été détruite par 2 tremblements de terre majeurs entre 2010 et 2012, qui ont énormément marqué l’ensemble du pays. Le premier n’avait pas fait de victime car il s’est passé la nuit, mais le deuxième était en pleine journée et a détruit beaucoup de bâtiments historiques.  La ville est toujours en reconstruction, et estime à une vingtaine d’années encore le temps nécessaire pour réaménager les espaces. On trouve de grands terrains vagues, des buildings tout neufs, des routes qui ressemblent à des patchworks, des plots de chantier, et un tramway. Le 31 décembre, on retrouve Matthias, que Anne a rencontré aux Philipines en 2009, et avec qui elle avait beaucoup parlé de la Nouvelle-Zélande. Il y était parti juste après, et s’y était installé plusieurs années. Désormais rentré en Belgique,  mais père d’une petite fille de mère néo zélandaise, il était de retour à Christchurch pour quelques jours. Nous avons donc fait la connaissance de Mélina, 4 ans, qui, pour le plus grand bonheur de Salomé, comprend le français. Matthias nous a donné rendez-vous sur l’aire de jeux Margaret Mahy qui est toute neuve, et vraiment impressionnante. Les enfants ont bien aimé pour terminer l’année !

On vous voit venir, on parle de vie sauvage, et juste derrière on envoie le luxe, la maison et les jeux high tech. C’est sans compter sur notre visite du musée de Canterburry (bon, pas hyper sauvage non plus, mais on l’a fait au pas de courses, les enfants ayant plus envie de courir partout que de s’intéresser à l’histoire) et la visite du jardin botanique.

Et en attendant les détails croustillants de notre début 2018, on vous souhaite une bonne année !

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