Coromandel, suite et fin

Notre semaine dans le Coromandel touche à sa fin, et on peut dire qu’elle aura été bien active. Tellement qu’on n’a pas pris souvent le temps de répondre à vos nombreux messages très sympa, qui nous font bien plaisir (et nous rappellent qu’on a bien de la chance d’être en été ici !)

Pour commencer, histoire de faire plaisir a ceux qui sont dans le froid et en souffrent, sachez que nous nous sommes fait dévorer par les moustiques. Tout ne peut malheureusement pas être parfait.

Mardi, nous avons pris le petit ferry à Whitianga pour aller sur les plages de l’autre côté du port. Même s’il n’y avait que 5 minutes de traversé, c’était l’expédition, entre les enfants, le pique-nique, les affaires de plage pour la journée… pour, au final, faire 500 mètres en arrivant et se poser à l’ombre des pohutukawas, sur la première plage, Salomé étant « vraiment trop fatiguée » pour aller plus loin. Les enfants ont construit un beau chateau, Zacharie a râlé pour ne pas enlever ses chaussures, puis, finalement, accepté de le faire. Par contre, refus total de s’endormir pour la sieste, alors Anne est partie se balader avec le petit bonhomme dans le sac à dos (Merci encore, au passage, à sa super marraine Marine et à Antoine pour ce sac !). Comme attendu, il s’est endormi assez rapidement, juste lorsque Anne arrivait à l’Egg Centric café, un café-concert bien connu dans la région. Retour avec deux Flat White (ceux qui fréquentent l’Australian Café à Clermont connaissent peut être, il s’agit de café avec un juste ce qu il faut de mousse de lait sur le dessus, proposés un peu partout en Australie et en Nouvelle-Zélande).

En rentrant, nous avons rendez-vous avec Joerg, un allemand installé à Whitianga depuis une quinzaine d’années, qui habitait avant juste à côté de la boutique où Anne travaillait. Il nous conseille de passer voir Athéna, qui travaillait dans la même école de langues que lui et qu’Anne avait rencontrée aussi. Nous nous arrêtons devant chez elle avec le camping car, elle sort de chez elle en disant « Who’s that ??? », mais, il faut croire qu’Anne n’a pas changé tant que ca en 10 ans puisqu’elle la reconnait (ouf !). Elle nous invite à rentrer chez elle et sort quelques jeux pour les enfants, qui sont surexcités. Retour à On the Beach Backpacker, chez Sue, en fin de journée. C’est le grand luxe ces jours à Whitianga : machine à laver et sèche-linge du backpaker gratuits pour nous, douches chaudes, toilettes et cuisine chez Sue. Et, surtout, Sue et Petra avec nous tous les soirs, avec qui les enfants adorent jouer.

Le mercredi, nous partons visiter l’un des plus beaux sites du Coromandel : Cathedral Cove. C’est là qu’un épisode de Narnia débute, pour les connaisseurs. Il faut faire une petite heure de marche pour y accéder. Nous sommes chanceux, et avons une dernière place de parking sur celui le plus proche du début de la balade. L’autre se trouve à 20 min de marche plus loin. Les maisons entre les deux parkings ont parfois des écriteaux « 10 dollars parking » : une manière simple de se faire pas mal d’argent ! Salomé marche bien, il fait chaud mais le chemin est souvent ombragé. Nous croisons beaucoup de Français. Nous restons pique-niquer sur la plage, il y a pas mal de monde, mais ce n’est pas encore la grosse affluence de l’été. Il y a pas mal de vagues, l’une d’elle emporte les affaires laissées par des touristes juste à côté de nous, ce qui impressionne pas mal Zacharie (et conforte son appréhension pour la mer !). La marche retour se fait rapidement, Salomé étant bien motivée par la glace promise à Hahei. Nous allons ensuite à « Macadamia Orchards ». La propriétaire nous montre son exploitation de noix de Macadamia et nous fait goûter quelques produits transformés (sauf à Salomé, endormie dans le camping car !)

Le lendemain, nous décidons de faire moins de route et nous nous rendons à la « Whiti Farm », à la sortie de Whitianga. Nous sommes quasi les seuls, et c’est un chien qui nous guidera à travers les enclos des moutons, chèvres, alpacas, lapins, ânes, autruches, perroquets, poneys etc, que nous pouvons tous nourrir à la main (sauf les cochons, mais Zacharie refuse de toute façon de s’en approcher). Il y a aussi pas mal de jeux faits maison, avec du matériel recyclés, et les enfants adorent.

Le soir, c’est nous qui dégustons un super repas : fish and chips à côté de la plage, avec Petra et Sue. Snapper et Hoki frits, à manger avec les doigts sur du papier, en criant de temps en temps sur les mouettes pour ne pas être délesté d’un ou deux morceaux (mais c’est bon, Salomé a vite compris comment faire et adore s’en charger). Vendredi, dernier jour avec Petra et Sue, qui, ca tombe bien, sont en congés. Nous partons ensemble sur la fameuse route « 309 », route non goudronnée qui traverse d’est en ouest la péninsule et permet de joindre Coromandel Town. La route serpente pas mal à travers le bush, mais le camping car s’en sort bien. Premier arrêt : une magnifique cascade à quelques mètres de la route. Et deuxième arrêt : The Waterworks, un parc d’attraction comme il en existe peu, merveille d’ingéniosité et de bricolage (beaucoup de Petits Débrouillards adoreraient !). Nous remercions d’ailleurs Tata Nicole, qui nous a permis de nous y rendre en nous offrant l’entrée 🙂 Comme c’est imoossible de tout décrire, et que c’est surtout à expérimenter, nous vous laissons le découvrir en photo.

En sortant du parc, nous disons au revoir à Petra (que nous ne reverrons plus car elle retourne en Allemagne dans quelques jours) et à Sue, que nous devrions retrouver dans l’ile du sud puis à Whitianga avant de rentrer en France, puis nous allons nous balader un peu dans la ville de Coromandel avant de rejoindre notre camping pour une nuit, au bord de la plage, à Long Bay. Le lendemain, nouvelle attraction : le Driving Creek Railway. Une heure de voyage dans un petit train à travers le bush, pour atteindre le « Eyefull Tower » et avoir une vue magnifique sur la région. Ce train a été imaginé et construit par un artiste, Barry Brickell, pour aller récupérer de la terre pour créer ses oeuvres. Premier artisant-potier néo-zélandais, arrivé à Coromandel en 1961, il a ouvert son train au public en 1990 tout en continuant à en développer le parcours. Les essais de relevé topographique furent effectués avec une faux manuelle et des outils de topographie réalisés à la main. Seuls les travaux de terrassement majeurs furent effectués par des entreprises locales. Le Driving Creek Railway accueille désormais des potiers et des artistes du monde entier, et milite aussi pour la restauration et la préservation de la forêt indigène. En 1973, Barry Brickell a en effet planté des kauris et autres essences locales sur le trajet du train.

Après, nous partons passer 2 nuis à Fletcher Bay, tout au nord de la péninsule. 61km plus loin (soit 2h de chemin de gravier et un passage à gué avec le camping car !) nous sommes sans réseau, dans une vallée donnant sur la mer entourés de canards et de mouettes. C’est magnifique. Julien s’est essayé à la pêche, mais ca n’a rien donné. Heureusement, notre voisin avait pris un gros King Fish et nous en a donné un bon morceau ! Bref, on en a profité pour se reposer avant d’aller fêter l’anniversaire de Salomé à Rotorua, mais chut, c’est une surprise 😉

4 réponses sur “Coromandel, suite et fin”

  1. Merci de nous faire découvrir ce beau pays, sommes impatients de connaître la suite…
    Nous souhaitons à Salomé un très
     » JOYEUX ANNIVERSAIRE  »
    Gros bisous pour ses 4ans.
    Bonne journée à vous tous, nous vous embrassons.
    Marie josé Jean pierre

  2. JOYEUX ANNIVERSAIRE à Salomé et des GROS BISOUS à vous 4 !
    Merci pour le soleil (il faudrait envoyer les degrés aussi svp) et bravo Julien pour la mission sushi !
    Bonne route !

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