Bon anniversaire Salomé !

Après avoir mangé des moules à Coromandel Town (elles sont énormes, une dizaine remplissent rapidement un saladier) et être passé voir la ferme de Julie et Deane, qu’ils ont revendue et a connu pas mal d’aménagements depuis, nous quittons Coromandel Town sous une pluie torrentielle. La journée se passe ensuite dans le camping car, il y a un paquet de bornes à faire pour arriver à destination. Enfin, pas tant de kilomètres, 201 seulement nous séparent de Rotorua, mais ici les distances ne se comptent pas en kilomètres… Vers 19h, nous atteignons enfin  la « Drive way » que nous avions réservée. L’application « CamperMate » permet en effet de trouver beaucoup d’info utiles pour les voyageurs baroudeurs (les points de vidanges, les stations essences…), ainsi que la possibilité de réserver et de payer des allées chez des particuliers pour y passer une ou deux nuits avec son camping carL’orage et la pluie nous ont suivi tout le long. Les hôtes qui nous reçoivent sont très sympa, ils sont en train de décorer leur sapin de Noël et Salomé et Zacharie, après plusieurs heures enfermés, ont bien envie d’aider et de toucher à tout dans leur maison… Ils nous permettent de prendre une douche, et nous donnent un pain et de la confiture maison pour notre petit déjeuner du lendemain. Apprenant que c’est l’anniversaire de Salomé, ils nous apporteront même 4 petits gateaux avec des bougies le mardi matin, pendant que Salomé découvre les cadeaux qu’elle a eus avec Sue et Pétra : une journée pour ses 4 ans qui commence bien ! 

Pour ce jour particulier, nous avons décidé de découvrir en famille les geysers et la culture Maorie, en allant passer une partie de la journée à Te Puia. Anne y était allée lors de son trip de 15 jours en camping car avec des amis, et en avait de bons souvenirs. Salomé et Zacharie trouvent que décidément, ca sent vraiment vraiment pas bon (l’odeur de souffre est en effet très forte à certains endroits), et passent une partie de la promenade à se boucher le nez…. Ils apprécient quand même de revoir des vrais Kiwis, la « fumée partout et l’eau qui sort de terre d’un coup ». Le spectacle de découverte de la culture maorie les impressionne particulièrement. Salomé s’installe avec les autres enfants par terre devant le premier rang, mais rejoindra vers la fin de la représentation les genoux réconfortants de son papa… En plus du Haka, nous assistons à des danses et des chants, des exercices d’entrainement des guerriers. Mais ce qui les marquera le plus sera le fait qu’ils n’arrêtaient pas « de sortir leur langue en criant « Woaaaaa ».

Pour prolonger encore un peu cette journée exceptionnelle, sponsorisée par les grands-parents, l’arrière grand-mère et la tata Marie de Salomé, nous partons pour les sources chaudes de Waikite Valley. Nous avons réservé un emplacement au camping, qui nous donne accès aussi aux différents bains chauds. Plutôt sympa, de passer de bassins à 37° à d’autres à 39°, entourés de forêts et de fumées qui sort de terre un peu plus loin. En plus, il y a peu de monde, la haute saison touristique n’a pas encore débutée. Salomé rencontre Mickaella, une petite anglaise avec qui elle essaie de faire connaissance. Cette dernière est plus timide, elle ne répond pas au « What’s your name ? My name is Salomé » un peu insistants. Le lendemain, Salomé dira qu’elle veut beaucoup aller retrouver sa copine qu’elle « aime tellement fort » parce que c’est sa « meilleure amie de Nouvelle-Zélande ».

Et maintenant, en route pour Wellington, mais en attendant, Joyeux Noël !

 

 

Coromandel, suite et fin

Notre semaine dans le Coromandel touche à sa fin, et on peut dire qu’elle aura été bien active. Tellement qu’on n’a pas pris souvent le temps de répondre à vos nombreux messages très sympa, qui nous font bien plaisir (et nous rappellent qu’on a bien de la chance d’être en été ici !)

Pour commencer, histoire de faire plaisir a ceux qui sont dans le froid et en souffrent, sachez que nous nous sommes fait dévorer par les moustiques. Tout ne peut malheureusement pas être parfait.

Mardi, nous avons pris le petit ferry à Whitianga pour aller sur les plages de l’autre côté du port. Même s’il n’y avait que 5 minutes de traversé, c’était l’expédition, entre les enfants, le pique-nique, les affaires de plage pour la journée… pour, au final, faire 500 mètres en arrivant et se poser à l’ombre des pohutukawas, sur la première plage, Salomé étant « vraiment trop fatiguée » pour aller plus loin. Les enfants ont construit un beau chateau, Zacharie a râlé pour ne pas enlever ses chaussures, puis, finalement, accepté de le faire. Par contre, refus total de s’endormir pour la sieste, alors Anne est partie se balader avec le petit bonhomme dans le sac à dos (Merci encore, au passage, à sa super marraine Marine et à Antoine pour ce sac !). Comme attendu, il s’est endormi assez rapidement, juste lorsque Anne arrivait à l’Egg Centric café, un café-concert bien connu dans la région. Retour avec deux Flat White (ceux qui fréquentent l’Australian Café à Clermont connaissent peut être, il s’agit de café avec un juste ce qu il faut de mousse de lait sur le dessus, proposés un peu partout en Australie et en Nouvelle-Zélande).

En rentrant, nous avons rendez-vous avec Joerg, un allemand installé à Whitianga depuis une quinzaine d’années, qui habitait avant juste à côté de la boutique où Anne travaillait. Il nous conseille de passer voir Athéna, qui travaillait dans la même école de langues que lui et qu’Anne avait rencontrée aussi. Nous nous arrêtons devant chez elle avec le camping car, elle sort de chez elle en disant « Who’s that ??? », mais, il faut croire qu’Anne n’a pas changé tant que ca en 10 ans puisqu’elle la reconnait (ouf !). Elle nous invite à rentrer chez elle et sort quelques jeux pour les enfants, qui sont surexcités. Retour à On the Beach Backpacker, chez Sue, en fin de journée. C’est le grand luxe ces jours à Whitianga : machine à laver et sèche-linge du backpaker gratuits pour nous, douches chaudes, toilettes et cuisine chez Sue. Et, surtout, Sue et Petra avec nous tous les soirs, avec qui les enfants adorent jouer.

Le mercredi, nous partons visiter l’un des plus beaux sites du Coromandel : Cathedral Cove. C’est là qu’un épisode de Narnia débute, pour les connaisseurs. Il faut faire une petite heure de marche pour y accéder. Nous sommes chanceux, et avons une dernière place de parking sur celui le plus proche du début de la balade. L’autre se trouve à 20 min de marche plus loin. Les maisons entre les deux parkings ont parfois des écriteaux « 10 dollars parking » : une manière simple de se faire pas mal d’argent ! Salomé marche bien, il fait chaud mais le chemin est souvent ombragé. Nous croisons beaucoup de Français. Nous restons pique-niquer sur la plage, il y a pas mal de monde, mais ce n’est pas encore la grosse affluence de l’été. Il y a pas mal de vagues, l’une d’elle emporte les affaires laissées par des touristes juste à côté de nous, ce qui impressionne pas mal Zacharie (et conforte son appréhension pour la mer !). La marche retour se fait rapidement, Salomé étant bien motivée par la glace promise à Hahei. Nous allons ensuite à « Macadamia Orchards ». La propriétaire nous montre son exploitation de noix de Macadamia et nous fait goûter quelques produits transformés (sauf à Salomé, endormie dans le camping car !)

Le lendemain, nous décidons de faire moins de route et nous nous rendons à la « Whiti Farm », à la sortie de Whitianga. Nous sommes quasi les seuls, et c’est un chien qui nous guidera à travers les enclos des moutons, chèvres, alpacas, lapins, ânes, autruches, perroquets, poneys etc, que nous pouvons tous nourrir à la main (sauf les cochons, mais Zacharie refuse de toute façon de s’en approcher). Il y a aussi pas mal de jeux faits maison, avec du matériel recyclés, et les enfants adorent.

Le soir, c’est nous qui dégustons un super repas : fish and chips à côté de la plage, avec Petra et Sue. Snapper et Hoki frits, à manger avec les doigts sur du papier, en criant de temps en temps sur les mouettes pour ne pas être délesté d’un ou deux morceaux (mais c’est bon, Salomé a vite compris comment faire et adore s’en charger). Vendredi, dernier jour avec Petra et Sue, qui, ca tombe bien, sont en congés. Nous partons ensemble sur la fameuse route « 309 », route non goudronnée qui traverse d’est en ouest la péninsule et permet de joindre Coromandel Town. La route serpente pas mal à travers le bush, mais le camping car s’en sort bien. Premier arrêt : une magnifique cascade à quelques mètres de la route. Et deuxième arrêt : The Waterworks, un parc d’attraction comme il en existe peu, merveille d’ingéniosité et de bricolage (beaucoup de Petits Débrouillards adoreraient !). Nous remercions d’ailleurs Tata Nicole, qui nous a permis de nous y rendre en nous offrant l’entrée 🙂 Comme c’est imoossible de tout décrire, et que c’est surtout à expérimenter, nous vous laissons le découvrir en photo.

En sortant du parc, nous disons au revoir à Petra (que nous ne reverrons plus car elle retourne en Allemagne dans quelques jours) et à Sue, que nous devrions retrouver dans l’ile du sud puis à Whitianga avant de rentrer en France, puis nous allons nous balader un peu dans la ville de Coromandel avant de rejoindre notre camping pour une nuit, au bord de la plage, à Long Bay. Le lendemain, nouvelle attraction : le Driving Creek Railway. Une heure de voyage dans un petit train à travers le bush, pour atteindre le « Eyefull Tower » et avoir une vue magnifique sur la région. Ce train a été imaginé et construit par un artiste, Barry Brickell, pour aller récupérer de la terre pour créer ses oeuvres. Premier artisant-potier néo-zélandais, arrivé à Coromandel en 1961, il a ouvert son train au public en 1990 tout en continuant à en développer le parcours. Les essais de relevé topographique furent effectués avec une faux manuelle et des outils de topographie réalisés à la main. Seuls les travaux de terrassement majeurs furent effectués par des entreprises locales. Le Driving Creek Railway accueille désormais des potiers et des artistes du monde entier, et milite aussi pour la restauration et la préservation de la forêt indigène. En 1973, Barry Brickell a en effet planté des kauris et autres essences locales sur le trajet du train.

Après, nous partons passer 2 nuis à Fletcher Bay, tout au nord de la péninsule. 61km plus loin (soit 2h de chemin de gravier et un passage à gué avec le camping car !) nous sommes sans réseau, dans une vallée donnant sur la mer entourés de canards et de mouettes. C’est magnifique. Julien s’est essayé à la pêche, mais ca n’a rien donné. Heureusement, notre voisin avait pris un gros King Fish et nous en a donné un bon morceau ! Bref, on en a profité pour se reposer avant d’aller fêter l’anniversaire de Salomé à Rotorua, mais chut, c’est une surprise 😉

Hit the road Jack

Voilà, nous avons passé une semaine à Auckland, et en parallèle des autres acivités amusantes, nous avons préparé le camping car. 2 jours complets de courses avec les enfants, de The Warehouse à Carter en passant par Kathmandum et de lavomatique. Nous avons pu nous équiper en sièges auto, casseroles, vaisselle et prendre le temps de confectionner une barière pour que les enfants ne tombent pas de leur lit. Le plein d’eau fraiche est fait, mais la pompe tourne dans le vide. On trouvera plus tard que c’est qu’elle est désamorcée et que nous ne pouvons en fait utiliser que les deux premiers tiers de l’eau potable. On verra si ça nous manque, pour le moment, direction Whitianga dans la pénisule du Coromandel.

160km et 4h plus tard, nous voici arrivé. Le camping car s’en est plutôt bien sorti avec une pointe a 95km/h sur l’autoroute. Julien se fait petit à petit aux coutumes locales, comme conduire sur la file de gauche. Ici sur l’autoroute, on ne reste pas non plus sur la voie la plus à gauche quand on est lent, parce qu’elle est réservées aux sorties. Ca fait tout bizarre d’être sur la voie la plus proche du centre de la route alors qu’on se traine et que tout le monde nous double par la gauche. Bref, nous voilà enfin dans le Coromandel. Premier arrêt à Hot Water Beach, qui, comme son nom l’indique, est une plage où il est possible de « creuser sa baignoire dans le sable » et trouver de l’eau très chaude., dans le sol. Et justement, nous arrivons à l’heure où la marée est basse, et où plein de touristes sont agglutinés sur une petite partie de la plage, et creusent. Une vraie colonie de pingouins ! Zacharie refuse de mettre les pieds dans le sable ou dans l’eau, alors nous ne restons pas longtemps et partons pour Whitianga, où Anne a travaillé plusieurs mois il y a 10 ans. Sue, une de ses amies, nous accueille à bras ouverts. Elle est à une « Christmas party » familiale, dans la maison de son père, mais nous a prévu le terrain juste à côté, qui donne sur la plage. Nous sommes vraiment attendu avec un tapis rouge !

La première nuit dans le camping-car s’est plutôt bien passée pour tout le monde, et pour fêter le dimanche, on décide de prendre un petit déjeuner en ville, chez Nina’s Café. Forcément, un dimanche matin à 8h, on est un peu seul, mais c’est chouette, les enfants s’amusent avec les graviers, et nous on souffle un peu. La journée de dimanche passe vite, entre courses et retrouvailles avec Vanti, une amie indonésienne rencontrée il y a 10 ans aussi. Elle nous invite à passer chez elle en fin de journée, et les enfants sont très contents de l’aider à cueillir des légumes qu’elle veut à tout prix nous offrir. Le soir, nous garons le camping car à l’auberge de jeunesse On the Beach, où Sue travaille désormais. Elle a négocié avec ses patrons que nous puissions y rester, nous sommes donc juste à côté de son appartement, derrière l’auberge et pouvons bénéficier du confort de sa cuisine et de sa douche tous les soirs, le grand luxe ! Elle héberge en ce moment Petra, une jeune baroudeuse allemande qui elle aussi a adoré Whitianga et y est revenue après plusieurs mois.

Lundi, nous nous rendons sur les plages d’Otama et Opito, au nord de Whitianga. Il y a pas mal de vent, mais nous évitons la pluie. Les mouettes s’agglutinent rapidement autour de notre pique-nique, nous partageons un peu mais nous nous sentons quand même un peu envahit quand elles ont une vingtaine à attendre et crier autour de nous. Le soir, nous rentrons retrouver Sue et Petra, pour une nouvelle soirée discussion et repas ensemble.

Journée tourisme à Auckland

Les enfants étant plus en forme, il est temps de faire  les touristes, et de consacrer une journée à découvrir les attractions d’Auckland. Nous commençons la journée par nous rendre, en bus, dans le centre ville, et plus précisémment au pied de la Skytower, dont les néo-zélandais sont si fiers : elle fait 4m de plus que la Tour Eiffel, et il est possible d’y faire du body jumping. Nous montons en quelques secondes au 51ème niveau, d’où on a une vue maginifique sur la ville, le port, les îles environnantes etc. Le temps est magnifique. On est plutôt chanceux de ce côté là, surtout que d’après notre hôte, la semaine précédente il a pas mal plu à Auckland. Le sol du 51ème niveau comporte des parties vitrées, ce qui n’impressionne pas du tout les enfants, bien au contraire : ils s’allongent dessus pour regarder tout en bas ce qu’il s’y passe, à quelques 180 mètres de là. Nous allons ensuite au 60ème niveau, voyons des gens qui préparent le matériel pour les sauts, mais, au grand désespoir de Salomé, personne ne se jette dans le vide. Nous, on décide de ne pas essayer -juste une question de budget et d’enfants à s’occuper…

Nous nous dirigeons ensuite vers l’embarcadère, pour prendre un ferry pour le village de Devonport, l’un des plus vieux de la banlieue d’Auckland. Nous passons à travers Albert park, où Anne retrouve les souvenirs de ses premiers jours à Auckland, il y a 10 ans. Les arbres, plus que centeniares, y sont magnifiques : plus de quatre vingt espèces !

Après la traversée d’une dizaine de minuetes, nous arrivons sur l’autre rive, à Devonport.  Originellement, l’endroit était constitué de trois volcans (on se retrouve un peu à la maison, la mer en plus : c’est l’Auvergne et la Bretagne réunies :), dont l’un a été enlevé pendant l’installation des premiers maoris, au milieu du 14ème siècle. Les marchands européens s’y sont installés dans les années 1840, et ont consruit les nombreuses maisons de style victorien que l’on voit encore aujourd’hui. Nous passons la fin de matinée et une bonne partie de l’après midi à nous balader, regarder les bateaux passer et jouer sur les jeux des parcs (les enfants tout du moins…). Salomé refuse de faire la sieste, puis est tout à coup très fatiguée lorsque l’on décide d’aller jusqu’en haut du Mont Victoria. Finalement, elle prendra la place de son frère dans la poussette, et nous ne ferons que le tour du volcan. Retour en bus dans notre petit appartement, et dîner avec Nigel et ses enfants, Benjamin et Olivia, sur la terrasse du jardin. Salomé continue à raconter sa vie en français, et Zacharie à râler et s’énerver pour une rien. La routine, quoi !

Let’s go to the zoo

Journée magnifique dimanche, parfait pour aller visiter le zoo d’Auckland, qui se trouve à deux kilomètres de notre logement. Zacharie a très envie de voir des girafes, et Salomé, des kiwis. Elle est en petite forme depuis son réveil, et la marche pour aller jusqu’au zoo ne lui fait pas très plaisir. Nous décidons de louer une poussette double en arrivant : cela nous permettra de rester plus longtemps, les enfants pouvant y dormir s’ils veulent faire une sieste. Les deux sont ravis d’être assis l’un à côté de l’autre. Salomé ne veut même plus descendre pour regarder les animaux, elle les observe depuis son siège. Le zoo est très agréable, ombragé et avec des décors plutôt bien fait. Les gigantesques tortues des Galapagos inquiètent Zacharie, il préfère celle au long cou, plus petite. La longue langue des girafes les impressionne, tout comme les éléphants et le rhinoceros. Le midi, Salomé ne mange presque pas (là, on commence à se poser un peu des questions), et l’après midi, malgré une longue sieste, elle est grognon et veut à peine voir les kiwis. Au retour, on comprend mieux pourquoi : 39,7°c. On craint une insolation, et on se rend compte que Zacharie aussi a 39,8°. Et là, on est dégoûté, parce que c’est pas comme si ils n’avaient pas déjà assez donné en terme de maladie… Le lendemain, Salomé va mieux, elle réclame juste des bonbons, parce que comme elle nous l’explique « après, c’est sûr, je serai plus malade grâce à ces bonbons »… Zacharie par contre a toujours une petite mine. Julien part à la recherche de siège auto pour les enfants, avec le camping car : ses premiers kilomètres de conduite à gauche avec notre nouveau véhicule (RAS !). Anne accompagne les enfants au parc découvert sur la route du zoo. A la fin de la matinée, Zacharie a 40,1°. L’après midi est compliqué, mais heureusement, on a pu louer une poussette au magasin de puériculture où Julien s’est rendu le matin même, et le bercement permet au petit bonhomme de s’endormir et de récupérer enfin un peu. On pense aux amis qu’on a vu juste avant de partir, avec leurs enfants malades (mois de novembre oblige !), mais finalement, c’est un cousin qui leur aura gentiment passé la roséole comme cadeau de départ (même si ses parents nous soutiennent toujours qu’il l’aurait attrapé juste en même temps que Salomé et Zacharie…).Le lendemain, Salomé va déjà beaucoup mieux (mais réclame quand même toujours des bonbons, on ne sait jamais…), et Zacharie aussi. Nous partons au Warehouse le plus proche à la recherche de matériel pour le camping car : en France ou ici, faire les courses dans un magasin avec des enfants de 2 et 4 ans, c’est toujours un grand bonheur !

En quelques jours, Salomé est devenue une vraie petite Kiwi : elle marche pieds nus dans les magasins, sur les jeux et dans la rue dès qu’elle peut le faire. Elle a vite trouvé ses marques dans le camping car et c’est un plaisir de la voir aussi à l’aise.

Le voyage, l’arrivée et les premiers jours à Auckland

Ça y est, nous voici installés à Auckland depuis vendredi, on s’habitue à la vie locale et à notre quartier pour la semaine, c’est le bon moment pour un premier article.

Mercredi dernier, soir de notre départ, on a eu la chance de tomber sur un moment de creux au comptoir d’Air France, avec des agents sympa. L’enregistrement des bagages s’est fait en 3 minutes. Là a commencé une série d’épisodes où il fallait occuper les enfants : 3h d’attente avant le décollage (mais au début, on avait la chance d’avoir du renfort avec nous, merci la famille !)

Décollage à 23h20, on est tous les 4 côte à côte,  les enfants s’endorment tant bien que mal en prenant toute la place. Mal partout quand ils se réveillent à 3h de l’arrivée, mais tout s’est plutôt bien passé. Arrivée a Tokyo à 18h, heure locale. L’aéroport est top, quelqu’un est là pour nous proposer des poussettes-chariot (pratique pour les bagages à main, et pour les enfants qui, même s’ils ont été assis pendant 11h, apprécient la course dans le couloir et sur les tapis roulants). Juste à côté de notre porte d’embarquement il y a un espace jeu pour les enfants, c’est parfait. Les toilettes sont aussi exotiques, entre la musique d’eau qui coule et les chants d’oiseaux quand on s’assoit dessus, les jets d’eau et d’air pour se nettoyer les fesses -Salomé avait très peur qu’ils se mettent en route tout seul !-.  Dans l’aéroport, elle a plusieurs fois fait sensation, provoquant les cris de jeunes japonaises « ahhh Kawaii !!!! » (on parle pas japonais, mais ca, on l’a bien entendu à plusieurs reprises !).  Arrive le temps de déguster les sushis promis depuis longtemps, et c’est l’heure de remonter dans l’avion. Zacharie s’endort juste avant dans les bras, ce qui complique un peu l’installation sur les sièges.

Une fois embarqués, l’avion prend du retard au décollage. On a 3 sieges côte à côte et le 4ème est séparé par l’allée centrale. Là commence les difficultés…Les enfants sont crevés, ils ne comprennent pas ce qu’il leur arrive, se réveillent régulièrment et n’arrivent pas à se rendormir marlgré la fatigue. Zacharie nous dit « rentrer maison papa maman, Zacharie, rentrer maison »…. Pour nous c’était déjà pas agréable, mais on pense que les voisins nous ont  sûrement haïs !. 10 heures plus tard, exténués, nous voici à l’aéroport d’Auckland. Moins bien organisé qu’à Tokyo, il a fallu porter enfants et bagages sur pas mal de distance. Le passage des douanes a été relativement vite heureusement, et on a pu prendre un taxi jusqu’à notre AirBnB moins d’1h après avoir débarqué.

Arrivés dans notre petit logement sur Kiwi road, on n’a qu’une envie : se poser, au calme. Notre logement est dans la cour des propriétaires, et, pas de chance, ils organisent un barbecue avec 25 personnes. Finalement le temps de se doucher, de s’organiser un peu, de faire quelques courses au supermarché à quelques centaines de mètre de là,  et de discuter poliment avec quelques personnes dans le jardin, à 20h30, on dormait tous. Salomé, elle, a joué un peu avec les autres enfants, pas du tout perturbée par le fait qu’ils ne comprenaient pas ce qu’elle disait. Elle se justifiait en disant qu’elle apprenait le français à tout le monde.

Réveil a 1h du matin, on avait espoir de rendormir les enfants, mais a 5h on a capitulé. À 8h, on est donc parti à pied à la plage qui est a 1,5km. Plutôt bien agréable de mettre les pieds dans l’eau en pensant à la neige à Clermont-Ferrand… Dégustation de notre premier Flat white et d’un ginger bread pour les enfants, petite heure passée à jouer dans le parc de Point Chevalier, et retour en bus. Dans l’après midi Blair nous a déposé le camping car. Sympa de le revoir, et sympa de découvrir notre habitation pour les prochaines semaines. Quelques trucs a rectifier (mais pourquoi l’ancienne propriétaire a fait des trous dans les coffres ?) mais il est plus grand qu’on pensait (enfin, que Julien le pensait, parce qu’Anne trouve quand même qu’il faudra laisser quelques affaires dans le Coromandel si on veut être à l’aise et pouvoir s’organiser plus facilement dans un espace restreint, à 4). Re barbecue pour le propriétaires. C’est la période de Noël, et donc, des barbecues tous les week end 🙂

 

Décollage imminent

Ca y est, c’est le grand départ. Après quelques jours à Sartrouville, nous décollons mercredi soir.

Au programme une halte de 2 heures à Tokyo. Le défi étant de réussir à en profiter pour manger des sushis !